Le 24 Juillet - JONCHERY-SUR-VESLE (Marne).
Trois mineurs désœuvrés avaient brûlé vif un hérisson et s'apprêtaient à faire subir le même sort à un chat. Ils ont été interpellés. Un hérisson brûlé vif et un chat qui a failli subir le même sort épouvantable : les amis des animaux vont bondir à la lecture de ce fait divers.
Il se passe à Jonchery-sur-Vesle, à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Reims, au cours de la nuit de jeudi à vendredi, vers une heure du matin, dans la rue du Bois-du-Salut, pas très loin du cimetière.
Selon la gendarmerie, qui est intervenue promptement sur l'affaire, les faits se seraient déroulés de la façon suivante : vers une heure du matin donc, un riverain de la rue en question remarque un trio d'individus en train de s'amuser d'une drôle de façon ; il constate en effet qu'ils aspergent un chat d'essence et comprend que leur intention est d'y mettre le feu.
Mais il intervient à temps pour sauver l'animal, et appelle la gendarmerie.
Le chat serait bien connu dans ce quartier, notamment des jeunes qui viennent jouer au ballon dans le parc municipal, et se montre affectueux avec tout le monde.
D'abord le hérisson
Le matou, qui serait de race angora, est donc récupéré vivant par la maréchaussée, qui va constater qu'un premier animal, lui, n'a pas eu cette chance, et a déjà fait les frais de la cruauté du groupe : un hérisson, retrouvé mort brûlé.
Les gendarmes interpellent les trois immolateurs : des ados presque majeurs, tous nés en 1994.
Pas d'autre explication à leur geste aussi cruel que stupide que le désœuvrement.
Il est vrai qu'à une heure du matin, à Jonchery, il n'y a pas grand-chose à faire sinon dormir.
Les parents seront également entendus au cours de la journée.
Plainte a été déposée hier matin par le propriétaire du chat, qui ne souhaitait pas particulièrement s'exprimer dans nos colonnes.
La SPA de son côté, n'avait pas encore été avisée des faits hier, mais pourrait à son tour porter plainte pour mauvais traitements à animaux.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/ils-voulaient-bruler-vif-un-chat